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27 juillet 2006

i don't know who we are but i know what i feel, just listen

"Il n'y avait certainement rien à comprendre. Toute la vie n'était finalement qu'une succession de sentiments indescriptibles, que les hommes tentaient, tant bien que mal, de définir en utilisant des mots stupides qui ne signifiaient rien de plus qu'un balbutiement incompréhensible pour nos coeurs. Le mot "aimer" par exemple, en français il n'existe qu'un seul mot pour exprimer que l'on aime le chocolat, ou que l'on aime quelqu'un. Alors si l'on suivait le raisonnement des hommes, ce sentiment serait exactement le même dans les deux cas, on ne peut pas aimer une personne plus qu'un carré de chocolat, voilà donc à quoi se résume ce que certains qualifient de notre particularité, à nous les humains, de savoir aimer. Tandis que dans d'autres langues, d'autres peuples, il existe plus d'une trentaine de mots pour exprimer cela. Une trentaine de mots de plus à mémoriser, mais pourquoi? Pourquoi devoir toujours donner un sens à tout? et pourquoi ne pas se contenter de garder ses émotions? pourquoi les dire tout en sachant que la personne qui les entendra ne pourra jamais les ressentir de la même façon que vous? pourquoi ne pas admettre que le silence dit souvent bien plus que tout ce que nous sommes capables de prononcer? Voilà où elle en était de son raisonnement, elle tournait en rond, tout en sachant qu'elle finirait par être prise à son propre piège. Elle détestait s'acharner sur son sort, plus de crainte qu'on ne la rejette qu'autre chose, parce qu'elle savait que c'était sa façon d'avancer et de rechercher la lumière. La lumière... elle ouvrit ses volets. Six heures du matin, le soleil se levait. Elle était dans ce même état de somnolence que lors du réveil, après un rêve, quand on ne sait plus où l'on est, que pour quelques secondes, notre mémoire ne fonctionne plus, lorsqu'on oublie tout ce qui a pu se passer avant, et soudain la réalité vous rattrape et il arrive parfois que l'on veuille à tout prix se rendormir et l'oublier encore une fois. Elle était dans ce même état d'incertitude, lorsque toutes les issues sont bloquées, que la seule chose que l'on puisse faire est d'attendre sans en avoir le temps, exactement comme lorsqu'on veut sortir d'une eau glacée, un soir d'été, mais que la brise du soir nous incite à y rester, les lèvre violettes. Alors nos membres se fragilisent et se mettent à trembler, notre regard continue de fixer la serviette qui nous attend dehors, sans que l'esprit ne parvienne à convaincre le corps de s'exposer au vent glacé pour aller chercher le doux réconfort qui nous attend, dur combat dont on connait déjà la fin. Il n'y avait strictement rien à faire, à part regarder l'horizon, en espérant que ce qui se profilerait derrière ne pourrait pas être pire que ce qui avait déjà eu lieu. Elle n'avait rien à faire pour une fois. Si seulement elle l'avait su."

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24 juillet 2006

knowing right, being wrong

Il fait beau, c'est l'été, c'est les vacances, les oiseaux chantent et tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes! oui mais voilà ce n'est pas le cas. je ne sais pas si c'est à cause du fait qu'on m'a réveillée ce matin, qu'on me reproche tout ce qui ne va pas sans que j'y sois pour quelque chose, qu'on me presse, qu'on me mente, qu'on me dise des choses que je ne suis pas censée entendre parce que ça ne me regarde pas et que ça m'opresse plus qu'autre chose, peut-être à cause du fait que je me sens surveillée à chaque pas que je fais comme si on attendait que je fasse La faute, ou encore, et c'est surement cette raison qui est la cause de ma mauvaise humeur, c'est peut-être parce que les personnes desquelles j'attend le plus ne daignent pas me prêter ne serait-ce qu'un peu d'affection, que je sais que je peux compter sur beaucoup de personnes auxquelles je tiens beaucoup mais que celles qui m'ont élevée semblent avoir oublié qu'ils ont une fille. C'est terrible ce que je dis là, ça doit en surprendre plus d'un et je dois même vous gonfler, j'aime pas me plaindre mais aujourd'hui c'est plus fort que moi, ça fait partie de moi, et écrire ça me fait du bien, être entendue, même si je ne suis pas comprise, c'est encore mieux. Alors j'écris, je balance mes idées en bordel, et la force invisible qui m'empêche de sourire s'estompe peu à peu. Essayons d'y voir plus clair, ça allait pourtant bien. Je me suis levée parce qu'on avait ouvert ma porte, je deteste ça, j'aurais dû fermer à clé, mais quand même je suis chez moi! me suis faite agressée par la lumière du soleil, et surtout par l'image que le miroir a renvoyé de moi, à ce moment précis je me suis détestée, alors je me suis aspergé le visage d'eau froide pour faire partir mes pensées stupides. Ma mere et ma soeur étaient levées mais n'étaient pas dans les parages, trop occupées à essayer de faire baisser la musique chez la voisine (qui n'écoutait rien soit dit en passant!), me suis fait un café pour me réveiller, ça a pris du temps et ma mère est arrivée "bonjour bien dormi?" ça aurait été trop beau, à la place j'ai eu un "dépêche-toi faut qu'on aille faire les courses! et tu rangera les verres que ton père a laissé traîner, la prochaine que vous invitez du monde tu pourrais au moins faire en sorte de pas laisser tout en bordel!" ok je le ferai! et tant que j'y suis c'est pas moi qui ai décidé de les inviter par contre c'est moi qui me suis tout tapé alors tu pourrais être un peu plus indulgente! ça je l'ai pas dis bien sûr! autant tuer mon père directement et me suicider juste apres ça reviendrait au même! bref, j'ai déjeuné en 4e vitesse pour pas les mettre en retard et finalement je les ai attendues. on est parties, ma soeurette a pris la place de devant, comme d'hab et en m'asseyant à l'arrière je me suis brûlée avec la ceinture bouillante, ça ça a pas aidé honnêtement! en arrivant ma mère m'a filé la pièce pour que j'aille chercher un chariot, quand j'avais 10 ans j'adorais pousser le chariot mais maintenant ça me fait pas trop rire qu'on me le refile automatiquement. Parfois je croise des filles de mon âge, avec leur petit sac et les lunettes de soleil, les mains pleines de poches de fringues, elles ont l'air d'avoir 20 ans, et moi je pousse mon chariot tant bien que mal avec mes petits bras, contente de pouvoir aider mais déçue de ne pas être à leur place. Dans ces moments là j'évite soigneusement de ne pas croiser mon reflet, histoire de ne pas accentuer le contraste entre leur cheveux lissés impeccables et mes pauvres petites mèches qui se demandent si elles vont friser ou dormir aujourd'hui! alors on entre dans le magasin, je les aide à choisir les affaires scolaires de ma soeur et j'en profite pour me prendre du matériel de dessin, en passant je m'aperçois qu'on est filmées, et merde manquait plus que ça! détourne ta caméra toi! tu vois pas que je suis pas présentable! non en réalité c'est juste que je supporte pas d'être filmée (mais c'est vrai que j'étais pas tres présentable non plus!). Ensuite direction ces rayons glacés, pleins de mauvaises odeurs, dans ces moments là je rêvasse, je fredonne une chanson brésilienne en cherchant du café, et puis à la caisse je repense au bouquin que je suis en train de lire, puis j'imagine une situation qui me ferait sourire et puis, entre deux paquets d'actimel, je reviens brutalement à la réalité, et c'est à ce moment-là, exactement, que je me suis demandée ce que je foutais là, je me suis sentie vide, tellement vide que j'ai faillis pleurer. En rentrant, on a cru que je boudais, j'essayais juste de réflechir à quelque chose qui me remonterait le moral, ça m'a vexé, on m'a engueulé, et là j'ai boudé! et depuis c'est pas parti! enfin si, là je me sens vachement mieux, mais d'une force!!!!!!!!! j'ai un peu faim aussi, allez je vais manger, me bidonner devant intervilles et apres je vais prendre un bain de minuit! le moral revient! merci!!!!!!!! bisous!!!!!

15 juillet 2006

je récupère le temps perdu!

alors... mince il s'est passé plein de trucs! j'ai un peu la flemme là alors je vais faire vite. voyons... mercredi c'était les soldes, inévitables, fatigantes, satisfaisantes et tres sympatiques, puis jeudi suis partie à Limoux ou j'ai retrouvé cousine et cousins et amis et tout et tout pour un feu d'artifice extra qui m'a rappelé des tas de bons souvenirs, couchés à pas d'heure, délirants a cause du manque de sommeil et pas le temps de se reposer parce que le matin on était déjà repartis pour une journée plage avec toujours plus de fous rires et de délires, et le soir re feu d'artifice a Toulouse pour finalement retrouver son bon petit lit au petit matin, bref, deux jours de folie! a remettre! Entre les pinpins, Bagdad et les débiles qu'on croise en voiture on a a peine la force de respirer, il parait que notre durée de vie s'allonge à chaque fois qu'on rit, apres ce debut de week end il est fort possible que je me retrouve un jour centennaire! merci a Nina, Agnes, Maga, Manu, Yann, Alex et ma Lulu pour ces deux journées!didine__lulu_et_nina_031

10 juillet 2006

oui mais quand même!

soir_e_foot_la_finale__009Je peux pas passer à côté de ce genre d'article, c'est comme ça, il faut bien dire quelques mots sur ce qu'il s'est passé hier soir! France/ Italie, tout le monde le savait, ça n'allait être facile pour aucune des deux équipes. Un match super, au moins on s'ennuie pas, on crie, on encourage, on peste sur ces comédiens d'Italiens et cet aveugle d'arbitre, en essayant de ne pas trop prêter attention à nos petites fautes à nous (et oui il y en a qui sont passé sous silence quand même mais c'est sûr qu'il y en avait moins que pour nos adversaires!), la tension monte dès les premières minutes, tout le monde a les yeux rivés sur le grand écran, on n'ose même pas toucher à son assiette de peur de rater quelque chose, on croise les doigts et on se rend bien compte que la France n'a pas tant vieilli, qu'ils sont toujours super bons, oui mais ces Italiens qui se mettent à quatre contre un en défense commencent a nous taper sur les nerfs, on se reprend, on suit l'attitude positive et modeste du petit Zizou, qui même avec une épaule en vrac ne va pas se rouler par terre à la recherche d'une faveur! et puis il y a les prolongations, et là ça se fatigue, les Italiens ont de moins en moins de force et on le voit bien, nos Français donnent tout ce qu'ils ont et ils les font tourner en bourrique. Alors ces messieurs s'énervent, et là ça n'a plus rien de professionnel, on redevient gamin et on provoque. C'était son dernier match, tout le monde le savait et tout le monde savait à quel point ça comptait pour lui comme pour tous, seulement voilà, on a beau avoir de l'expérience, on en est pas moins sensible, et même si c'est une erreur que d'avoir perdu son sang froid de cette façon, on suppose que le coup de boule a été bien mérité, c'est facile comme ça! les gestes sont filmés, diffusés, on va en reparler et blablabla mais ce qu'il lui a dit l'Italien à Zidane, on le saura? est ce qu'on saura un jour quelle connerie il a bien pu lui dire pour que l'un de nos joueurs mette de côté son dernier match et la finale de notre équipe? et la justice alors? toujours en retard celle la! tout ça pour dire que sans un comportement professionnel on arrive a rien a ce niveau la, et que le scandale est a signaler dans les deux camps, du n'importe quoi, voilà comment ça se finit, si au moins les deux étaient sortis on aurait peut être pu y trouver une consolation, mais rien à faire, la sortie de Zidane, y a pas photo, elle a découragé tout le monde et a fait entrer la colère dans le jeu, et des ce moment là, ça n'en vaut plus la peine. Les Français ont fait un match terrible, avec bien plus de tentatives et de mérite que les Italiens, ils méritaient autant, si ce n'est plus qu'eux, de gagner. Mais enfin, je dirais qu'il vaut mieux sortir de là avec mérite et dignité les mains vides, que de tenir entre ses doigts le fruit de la rage et de la chance. Sur ce, je continue à manger des pizzas et à écouter les variétés italiennes, sans focaliser sur une défaite qui ne mérite pas ce nom et qui n'a fait que renforcer l'esprit d'équipe de milliers de personnes ces derniers temps, en France comme en Italie!

6 juillet 2006

mercredi 5 juillet

dans le paté mais quand meme! le match jusqu'au bout, j'ai tenu, et j'ai bien fait! on a gagné c'est trop bien. je suis pas fan de foot mais la coupe du monde je la rate pas! oui je sais, il y a des choses bcp plus importantes, ça monopolise les infos et c'est pas normal, mais ça change aussi des mauvaises nouvelles toute cette euphorie, tant que c'est sans exagération je trouve ça super, apres tout y a pas photo, le football, ça a beau ne pas etre la tasse de thé de tout le monde, c'est certainement la seule chose qui peut unir autant de monde comme ça, ça fait du bien de retrouver un peu de solidarité (et de folie aussi!). Allez, jusqu'au bout, on y croit!

assez papoté foot, ça va enerver l'omelette! je sais qu'il y en a plein qui vont pas tarder à partir debut juillet, alors j'en profite pour leur souhaiter de tres bonnes vacances. Et je felicite aussi les nouveaux bacheliers! voilà, gros gros bisous a tout le monde!!!!!!!!!

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6 juillet 2006

mardi 4 juillet, en details...

mardi 4 juillet, la date était marquée depuis longtemps sur le calendrier et chaque jour qui passait me faisait angoisser un peu plus... c'est vrai, les cliniques ça rassure pas et puis ça rappelle tres peu de bons souvenirs, voire que des mauvais, et ces derniers temps on avait un peu trop frequenté ces etablissements, on espérait seulement ne jamais se retrouver a la place de la personne allongée dans le lit, mais bon il fallait pas rever non plus! j'arrive donc pile à l'heure, malgré les bouchons, rien dans le ventre, pas meme une petite boule de stress jusqu'au moment où ma mere me demande si j'ai tous les papiers sur moi. Quels papiers? Ben ceux qu'on nous a donnés la derniere fois! mais pourquoi! c'est pas toi qui les avais gardés? bah non c'est tes affaires! ok c'est bon, heureusement que j'avais tout gardé dans la pochette des radios, mais du coup j'avais oublié de prendre toutes les precautions... on passe, personne n'en su jamais rien (jusqu'a aujourd'hui...). vous voulez savoir ce qu'on fait quand on se retrouve allongée dans ce fichu lit avec un bout de papier en guise de chemise de nuit? et bien on attend! voilà, j'ai passé ma journée a attendre que quelqu'un vienne me chercher pour m'emmener au bloc et en finir avec ces quatre dents de ... Bref, finalement un tout petit monsieur tres nerveux finit par arriver, me fait passer dans son  chariot a roulettes, et m'amene je ne sais où à tout allure, en evitant les murs de justesse, c'est sur qu'apres cette course je me sentais vraiment mieux! surtout quand il s'est mis a hurler sur son telephone dans l'ascenseur, oui là je me suis vraiment sentie a l'aise! puis il me laisse dans un couloir, me dit qu'on va s'occuper de moi, et s'en va en passant son bras autour de l'épaule de la premiere infirmiere qu'il croise et change de sujet, et c'est là qu'on se demande ou est ce qu'on a aterri! Bref je m'attarde pas sur les pensées négatives, je relativise mais je m'ennuie, toute seule dans ce petit couloir, je dis bonjour a toutes les infirmieres qui me croisent, heureusement qu'elles sont pas comme le fou du chariot, elles parviennent a me rassurer completement, et me disent que ça va bientot etre a moi. ok, j'attends. puis j'en entends quelques unes chanter "un, dos, tres, un pasito..." et là je me dis, bon ben ça roule, elles ont pas l'air trop anxieuses les assistantes! alors je rentre, on m'installe sur la table, on me dit qu'on allume la lumiere au dessus de moi et que ça fait un peu mal aux yeux, alors je ferme les yeux et j'attends qu'on me fasse respirer le petit gaz magique qui me permettra enfin de sortir de cette salle. je m'endors sans m'en rendre compte et je me reveille comme si de rien n'était, entourée de petits grognons qui n'ont certainement pas eu des operations du meme genre, je prefere pas regarder et je fixe mon rythme cardiaque sur l'appareil au pied de mon lit, je respire a fond pour faire augmenter ma tension, mais c'est pas folichon, je suis tellement tranquille que personne ne s'aperçoit que je suis reveillée, mais c'est que je veux retourener dans ma chambre moi! on finit par me ramener, je saute sur le premier petit miroir venu pour verifier les belles paroles du chirurgien, ça passe, il disait pas tout faux, pas une seule joue gonflée, il a eu chaud le chirurgien! mais bon, peux faire mieux, je vais pas non plus dire que je suis intacte! je fais comment pour parler? bref, je peux pas manger d'agrumes, pas d'aliments solides ou chauds, je suis meme pas au stade du nourisson! allez vous faire voir, je mange ce que je veux, et me voilà presque intacte, la tete qui tourne un peu, le visage un peu rose mais me voilà, le 4 juillet est passé!

2 juillet 2006

vacances, soleil et tout ce qui va avec!

hier soir va et vient entre fete de quartier, festival de musique, promenades dans le noir (merci lulu pour tes chaussures sinon je pense que j'aurais pas fait long feu!) et vieux jeux de cartes, tout ça pour se coucher a 4h du mat, tout en sachant que la France avait gagné huhu! et aujourd'hui canicule, pourtant la France c'est quand meme pas les tropiques! marre de ressembler a une tomate, mais en meme temps la piscine c'est le top! merci nina d'etre venue, on a passé une super aprem avec edmond, tuby et entub xD, à refaire! gros bisous a tous! vive les vacances et les coups de soleil!

30 juin 2006

+++

lulu027En fait si je peux dire plein de choses! mais là j'ai surtout envie de mettre une photo culte sur ce blog. je vous presente l'omelette, plus connu sous le nom de "cousin machin"(cf photo), "lulu"(surnom le plus utilisé!) ou "micheline" (mais celui là je vous le deconseille si vous voulez rester en vie!). bisou je t'adoooooooore!

30 juin 2006

à vous

vu que ce n'est que le début des vacances (j'adore cette phrase!) j'ai pas 36000 trucs a dire pour l'instant et je suppose que la plupart ne sont pas encore passé par là, je voulais juste savoir si vous vouliez que je remette sur ce blog des articles de l'ancien qui vous aurez plu. laissez moi vos reponses, gros bisous!

28 juin 2006

i cried for you/ katie melua

You're beautiful so silently
It lies beneath a shade of blue
It struck me so violently
When I looked at you

But others pass, the never pause,
To feel that magic in your hand
To me you're like a wild rose
They never understand why

I cried for you
And the sky cried for you
And when you went
I became a hopeless drifter
But this life was not for you
Though I learned from you,
That beauty need only be a whisper

I'll cross the sea for a different world,
With your treasure, a secret for me to hold

In many years they may forget

This love of ours or that we met,
They may not know
how much you meant to me.

I cried for you
And the sky cried for you,
And when you went
I became a hopeless drifter.
But this life was not for you,
Though I learned from you,
That beauty need only be a whisper

Without you now I see,
How fragile the world can be
And I know you've gone away
But in my heart you'll always stay.

I cried for you
When the sky cried for you,
And when you went
I became a hopeless drifter.
But this life was not for you,
Though I learned from you,
That beauty need only be a whisper
That beauty need only be a whisper

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